Le 9 juin 1995, un amphithéâtre du Conservatoire National des Arts et Métiers a été baptisé "amphithéâtre Jean Fourastié".

L'enseignement de Jean Fourastié par Raymond Saint-Paul
Portrait de Jean Fourastié par Jean Imbert
Les grands secteurs de la population active par Jacqueline Fourastié
Rétrospective : la mentalité de productivité depuis 1945 par Rostislav Donn
Comment penser l’emploi : des Trente Glorieuses à l’an 2000 ? par Claude Vimont
Emploi, progrès technique et concurrence internationale par Edmond Malinvaud
La dématérialisation de l’économie et l’emploi par Jacques Plassard
Les formes nouvelles de l'emploi à l'horizon 2010 par Jacques Lesourne
Le grand espoir du XXIe siècle par Francis Mer

Conclusion de Michel Albert

 

 Une plaque a été dévoilée par M. Jean Imbert, membre de l’Institut, qui a reconnu en Jean Fourastié un économiste novateur, mais aussi l’un des meilleurs historiens de la société et de l’économie, un philosophe, un penseur. Le Président Imbert a alors dévoilé la plaque sur laquelle sont inscrits les mots suivants :

Jean Fourastié (1907-1990)

Professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers de 1941 à 1978,

Chaire d'Économie et Statistique industrielles 1959-1978

Auteur des ouvrages : Le grand espoir du XXe siècle et les Trente glorieuses

Le dévoilement de la plaque a été suivi de la projection d'un film réalisé par Yves Chamond : Jean Fourastié philosophe et scientifique.Son exposé était précédé de deux discours, l’un de M. Guy Fleury, administrateur général du CNAM, l’autre, du Professeur Raymond Saint-Paul, administrateur général honoraire du CNAM. ensuite a eu lieu la Table Ronde, organisée par le CNAM, la SSP et l’Association des Enseignants-chercheurs du CNAM.

Sous la présidence de M. Michel Albert, membre de l’Institut, sept orateurs se sont succédés: Jacqueline Fourastié a rappelé que la division de la population active en grands secteurs reste valable pour aujourd’hui et pour demain. Rostislav Donn a étudié la "mentalité" de productivité depuis 1945. Claude Vimont a tenté de repenser l’emploi, des Trente Glorieuses à l’an 2000. Edmond Malinvaud a montré que le progrès technique ne provoque pas le chômage. Pour Michel Plassard, on ne peut guère plus parler de productivité, au moment où la production se dématérialise. Jacques Lesourne a décrit les formes futures de l’emploi. La conclusion a été apportée par Francis Mer qui pose le problème d’un regard neuf sur l’emploi et son marché.