Les analyses de Jean Fourastié, ses interventions à la Télévision revivent dans ce film, où se combinent habilement images d’archives et vues actuelles. Le réalisateur Jean-Luc Mage y met en scène les célèbres paraboles de l’auteur des trente glorieuses, Atala chez Citroën, la gare de Mercuès et le village du Lot, Madère et Cessac. Pour comprendre aujourd’hui les évolutions que traversent nos sociétés, il est urgent de redécouvrir la magistrale leçon de réalité économique et d’humanisme que nous a laissée Jean Fourastié.

Réalisation d’un film-documentaire de 52 minutes: « Du Grand Espoir du XXe siècle aux Trente glorieuses », par Jean-Luc Mage, co-production France 3, INA, Camera Lucida Production(s) et Comité Jean Fourastié. Diffusion de ce film-documentaire sur France 3 et d’autres chaînes de télévision en novembre. Édition d’un DVD disponible sur demande. Jean Fourastié quand il écrivait, en 1949, Le grand espoir du XXe siècle, progrès technique, progrès économique, progrès social, prévoyait l’actualité de ce qu’il a appelé « les trente glorieuses » : une élévation extraordinaire du niveau de vie et une transformation du genre de vie en France et dans le Monde. Ce documentaire de 51 minutes intitulé « Du grand espoir aux trente glorieuses » a été réalisé par Jean-Luc Mage, produit par Camera-Lucida, avec l’aide de l’INA et de France 3 et sous le patronage du Comité Jean Fourastié.Jean-Luc Mage a habilement combiné les prises de vue récentes avec les images d’archives : archives de l’INA concernant la période de l’immédiat après-guerre ou prestations télévisées de Jean Fourastié, et même film privé réalisé à Douelle dans les années 50.

Il a interrogé quelques personnes qui ont bien connu Jean Fourastié ou ses écrits : Georges Liebert, quelques habitants de Douelle et des membres du Comité Jean Fourastié : Béatrice Bazil, Jean-Pierre Chamoux, Catherine Mouly-Cyrot, Jacqueline Fourastié, Jean-Louis Harouel, Jacques Marseille, Albert Merlin, Claude Vimont… Les lecteurs de Jean Fourastié retrouveront avec joie sa conception de l’homme, et quelques images fortes : Atala travaille chez Citroën, la gare de Mercuès, les grandes œuvres peintes,… et, bien sûr, le village de Douelle (Lot) qu’il a décrit dans les Trente glorieuses sous les noms de Madère (1949) et Cessac (1978) pour en marquer le contraste. Ils seront heureux de revoir et d’entendre Jean Fourastié tel qu’il s’était expliqué à la télévision.Ce film peut aider nos contemporains à analyser l’évolution des prix, de la production et de la consommation, leur influence sur le niveau de vie, les changements démographiques ; il permet de réfléchir sur les conséquences de ces bouleversements sur les mentalités et notamment le mal-être de la jeunesse. Les réflexions de Jean Fourastié ne s’y limitent pas à des considérations économiques, mais son souci de l’Homme et de sa destinée éternelle est bien présent.

 

Si vous désirez commander le film, adressez votre demande au Comité Jean Fourastié, 50 rue de la Monesse, 92310 Sèvres, accompagné d'un chèque de 10 euros à l'ordre du Comité Jean Fourastié.